EN VÉRITÉ…
Je n’ai pas choisi de devenir photographe...
J’ai grandi dans une famille d’artistes. Mon grand-père était aquarelliste, ma mère professeure d’arts plastiques et mon père réalisateur de documentaires. Il m’a offert plusieurs caméras lors de mes anniversaires, quand j’étais jeune, et je crois que j’ai toujours eu l’œil naturellement. Il me poussait à aller de l’avant en me disant qu’un photographe n’est jamais timide et qu’il doit prendre sa place pour réaliser LA photo que personne n’aura. Moi, j’avais peur de déranger et j’étais une rêveuse: J’amenais ma caméra partout, mais je l’échappais et la perdais souvent, jusqu’au jour où mon père m’a dit: la prochaine, c’est toi qui te la paieras. Celle-là, j’en prendrais enfin soin! Et ce fut le cas… À partir de ce jour, elle fut précieuse pour moi et j’ai commencé à réellement apprendre.
Après l’école secondaire, j’ai étudié en arts visuels où j’ai eu mon premier cours de photographie, mais en toute honnêteté, je n’osais pas du tout vivre à contrats au quotidien. Je suis donc allée à l’université, d’autant plus que j’avais des passions dans plusieurs domaines différents. J’ai étudié en éducation, puis en relation d’aide: en psychologie et en criminologie… Toujours en gardant ma caméra près de moi. J’ai beaucoup voyagé et j’adorais avoir l’opportunité de faire voyager aussi les gens à travers mes photographies. Ma caméra, à l’étranger, devient un mode de communication avec toutes les cultures. Elle est créatrice de moments précieux… Et comme ça, avec le temps, on m’a proposé un premier contrat, puis un deuxième, et les choses se sont enchaînées sans que je ne m’en rende compte. Je me suis réveillée un matin avec un horaire bien rempli et des contrats toujours plus à mon image et je vis maintenant le parfait bonheur sans jamais avoir l’impression de réellement travailler. Chaque journée me motive au plus haut point et j’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve!